A propos du film :

Prise en flagrant délit de vol à l'étalage, Marion est amenée devant le juge. Plutôt qu'une délinquante, Villeneuve voit en elle une adolescente trop fragile, en révolte contre l'univers entier. Il la sent sur le fil du rasoir : un faux mouvement, et elle pourrait basculer de la rubrique "fait social" à celle des faits divers. Le juge charge son éducatrice préférée de retrouver le père de Marion qu'on prétend disparu en Argentine. Quelque chose lui dit qu'il n'est pas si disparu que ça... Gagné : Cécilia le "loge" dans un cabaret de Pigalle où il se réincarne tous les soirs dans un numéro de travesti, tout en faux cils et talons aiguilles. Mission difficile : comment faire le lien entre ce père qui a tiré un trait sur son ancienne vie, et une adolescente en mal de repères ?... D'ailleurs, faut-il le faire ? Vaste débat, que les événements vont se charger de court-circuiter allègrement. Entre-temps, on aura fait la connaissance de Kevin. Souffre-douleur de ses demi-frères, Kevin est maintenu à bout de bras par une Cécilia qui voudrait l'éloigner de sa "famille". Le juge, lui, milite pour le maintien familial. Mauvaise pioche : Kevin se laisse embringuer par ses frères dans un braquage où il joue l'appât. Avec son cartable bourré de billets, il erre un moment dans la ville... avant de débarquer dans le bureau de Villeneuve, pris de remords "M'sieur, j'ai fait une connerie..." et de sortir les liasses pour les poser piteusement sur le bureau.

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